8 mois pour une capsule de coton : mon expérience de culture du cotonnier en Aveyron
- Cazelle

- il y a 20 heures
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8 mois pour une capsule de coton : mon expérience en Aveyron
Cultiver des plantes tinctoriales en Aveyron m’a amenée à découvrir de nombreuses espèces fascinantes : pastel, persicaire à indigo, cosmos sulfureux… mais il y en avait une que je rêvais de voir de mes propres yeux depuis longtemps : le cotonnier.
On porte du coton tous les jours, mais en réalité, très peu de personnes savent à quoi ressemble la plante, sa fleur ou même sa capsule.
En 2024, j’avais tenté une première expérience de culture. Les semis avaient été faits en extérieur, mais l’année a été trop fraîche et humide… résultat : aucun cotonnier n’a survécu.
Pour 2025, j’ai refusé d’abandonner l’idée. J’ai recommencé des semis en avril, puis j’ai installé les jeunes plants directement en jardinière sous la serre, dans de meilleures conditions de chaleur et d’humidité. Et cette fois… quelle surprise !
Une floraison estivale, puis des capsules prometteuses
Deux cotonniers se sont développés magnifiquement. La floraison a commencé fin juillet : de petites fleurs délicates, très discrètes, qui ne sentent rien du tout mais dont la forme est vraiment charmante. En septembre, les premières capsules vertes sont apparues — de véritables petites promesses suspendues dans le temps.
Pendant tout l’automne, j’ai observé, attendu, espéré. Et début décembre, après huit mois depuis les semis… la première capsule de coton s’est enfin ouverte. Un moment doux et presque magique : une petite boule de fibres éclatantes qui apparaît après des mois de patience.
Un projet pour le plaisir des yeux et l’observation
Ce projet autour du cotonnier n’a pas pour objectif une production textile — évidemment, une poignée de capsules ne suffirait pas à filer un fil très long ! C’est avant tout un projet d’observation, de découverte botanique, et un moyen de montrer la plante telle qu’elle est, dans toute sa simplicité.
Lors des balades colorées et des ateliers indigo organisés au jardin tinctorial de Cazelle, vous avez été nombreux à venir voir la floraison du cotonnier cet été. Voir aujourd’hui la capsule ouverte, c’est un peu comme partager la suite de l’histoire avec vous.
Et maintenant ?
Si j’arrive à filer ce coton au rouet, puis à le teindre avec les plantes tinctoriales du jardin (peut-être même avec l’indigo de Cazelle), ce serait un très beau bonus. Mais l’essentiel est déjà là : la joie d’avoir mené cette plante au bout de son cycle et d’avoir pu observer chaque étape.
Et vous, connaissiez-vous la fleur ou la capsule du cotonnier avant cette expérience ? Je serais ravie de lire vos retours dans les commentaires !




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